Le Liban et Israël ont connu une journée de violences intenses ce dimanche 24 novembre, marquée par des échanges croisés d’une intensité sans précédent entre le Hezbollah et l’armée israélienne. Le parti chiite a tiré des centaines de roquettes et missiles sur le nord et le centre d’Israël, tandis qu’Israël répondait par des dizaines de raids aériens et des tirs d’artillerie.
Les affrontements ont causé la mort d’un soldat de l’armée libanaise et blessé 18 autres à la suite d’un tir d’artillerie israélien contre une position militaire au sud de la ville de Tyr. Les dégâts matériels dans les installations militaires libanaises sont également importants.Dans l’après-midi, l’aviation israélienne a intensifié ses frappes sur la banlieue sud de Beyrouth, en ciblant des zones denses. Ces opérations faisaient suite au raid israélien de samedi à l’aube sur un quartier du centre de Beyrouth, qui a causé la mort de 29 personnes et blessé plus de 65 autres.
En réponse aux frappes israéliennes, le Hezbollah a revendiqué 32 opérations militaires, incluant le tir de trois salves de missiles de précision sur les faubourgs de Tel Aviv. Selon le parti chiite, ces attaques visent à riposter à l’intensification des raids israéliens sur le territoire libanais.Le nord et le centre d’Israël ont été particulièrement visés par ces tirs, provoquant une montée de tension alarmante dans une région déjà instable.
Cette recrudescence des hostilités entre Israël et le Hezbollah fait craindre une nouvelle guerre de grande ampleur. Alors que les pertes humaines s’alourdissent des deux côtés, la communauté internationale appelle à la retenue pour éviter une déstabilisation totale de la région.
Cependant, en l’absence de médiation efficace, les perspectives d’un apaisement rapide semblent encore lointaines.
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