CONAKRY / L’Indice de Perception de la Corruption (IPC) 2024, publié ce mardi 11 février 2025 par Transparency International, révèle une légère progression pour la Guinée. Avec un score de 28 sur 100, le pays gagne deux points par rapport à l’année précédente, mais reste classé 133e sur 180 pays évalués. Si cette avancée témoigne d’un certain effort dans la lutte contre la corruption, elle reste insuffisante pour combler l’écart avec plusieurs voisins de la sous-région.
En Afrique de l’Ouest, la Guinée accuse un retard notable par rapport à des pays comme la Côte d’Ivoire et le Sénégal, qui affichent un score de 45 points et occupent conjointement la 69e place mondiale. Le Burkina Faso, avec 41 points, se classe 82e. Toutefois, la Guinée devance certains États où la corruption reste un fléau plus marqué, notamment le Mali, le Cameroun, le Nigeria ou encore la République Démocratique du Congo (RDC).
L’IPC, qui évalue 180 pays et territoires en fonction du niveau perçu de corruption dans le secteur public, classe en tête les pays les plus transparents. En 2024, le Top 5 mondial est dominé par le Danemark (90 points), suivi de la Finlande (88 points), du Luxembourg (85 points), de Singapour (84 points) et de la Nouvelle-Zélande (83 points).
Sur le continent africain, quelques nations se distinguent par une meilleure gouvernance. Le Cap-Vert, avec 62 points, se classe 35e mondial, tandis que le Botswana et le Rwanda, avec 75 points, partagent la 43e place mondiale. L’Île Maurice (51 points, 56e mondial) et la Namibie (49 points, 59e mondial) complètent le peloton de tête.
Si la Guinée progresse légèrement, la lutte contre la corruption reste un enjeu majeur. Le pays doit poursuivre ses efforts en matière de transparence, de bonne gouvernance et de lutte contre l’impunité afin d’améliorer son climat des affaires et renforcer la confiance des citoyens envers les institutions publiques.
Guineegazette.com