CONAKRY/ Une nouvelle affaire de vol à main armée défraie la chronique à Siguiri. Dans la nuit du samedi 12 avril 2025, des individus lourdement armés auraient dérobé une somme colossale de 20 milliards de francs guinéens.
Selon les informations relayées par Abdoul Latif Diallo, journaliste d’investigation pour le site dépêcheguinee, cet argent appartiendrait à l’orpailleur Moussa Sacko, une figure bien connue du secteur aurifère dans la région.
Ce nouvel épisode vient raviver les inquiétudes autour de la sécurité des avoirs privés, notamment dans les zones minières du pays, où la circulation de fortes sommes d’argent attire de plus en plus les convoitises criminelles.
Plus troublant encore, cet acte criminel n’est pas un cas isolé dans la vie d’Abdoulaye Marakha. Le 2 janvier dernier, l’orpailleur avait déjà été victime d’un braquage spectaculaire, cette fois orchestré, fait rare, par des éléments des forces de l’ordre.
À l’époque, sur la corniche de Madina, des gendarmes et militaires lui avaient soustrait près de deux millions de dollars américains et 41 kilogrammes d’or.Grâce au professionnalisme du commandant de la brigade de recherche de Matam, l’affaire avait connu une issue favorable en moins de deux semaines.
Les 41 kg d’or avaient été récupérés, et les auteurs rapidement identifiés, arrêtés et écroués à la maison centrale de Conakry.Cependant, l’histoire semble se répéter pour Abdoulaye Marakha. Deux mois à peine après ce premier choc, il est à nouveau frappé de plein fouet par un vol d’une ampleur encore plus importante.Les circonstances de ce nouveau braquage restent floues.
Une enquête est actuellement en cours, menée par les autorités locales, qui devront faire toute la lumière sur cet épisode à la fois troublant et révélateur des failles sécuritaires persistantes dans certaines zones du pays.
Au-delà de la perte financière, c’est la question de la sécurité des opérateurs économiques qui est posée. Comment protéger les acteurs du secteur aurifère face à des menaces devenues récurrentes ?
Les autorités sont interpellées, une fois encore, à garantir la sécurité des biens et des personnes, même dans les zones les plus reculées.
Guineegazette.com
